L’affaire Bastareaud : règlement de comptes entre internationaux français ?
Mardi soir, en cherchant à en savoir un peu plus sur la catastrophe ferroviaire de Viareggio, je suis aller consulter les articles en lignes du corrieredellasera.it, le site Internet du Corriere della Sera, l’un des principaux quotidiens en Italie. En découvrant par le plus grand des hasards un article sur l’affaire Bastareaud, j’ai de suite été intrigué par la méthode utilisée par la presse italienne de traiter ce sujet sensible. Comme bien souvent dans le domaine sportif, et ce malgré un traitement succinct au point d’être insuffisant par moment, elle n’a pas hésité à mettre les pieds dans le plat et ce dés l’introduction en évoquant l’hypothèse de la bagarre entre coéquipier. Théorie développée dans la dernière partie de l’article.
L’introduction :
[…] « Bastareaud aurait tenté de se suicider. Selon la police de Wellington il se pourrait qu’il ait été frappé par ses coéquipiers » […]
La dernière partie de l’article :
[…] «Un scénario inquiétant – Le chef de la police de Wellington, Pete Cowan, a révélé cependant d’autres détails sur les faits de cette mytérieuse nuit, qui contredit la dernière version du joueur :” «J'ai eu honte, j'ai paniqué et j'ai cru que j'allais être renvoyé de l'Equipe de France ». Le visage tuméfiait du jeune homme pourrait cependant être la cause d’une autre agression, l’œuvre de ses coéquipiers. Selon Pete Cowan « il y aurait au moins deux joueurs de l’équipe de France qui connaissent la vérité ». la reconstitution de L’Équipe fait état de deux femmes et trois hommes rentrant à l’hôtel avec Bastareaud. Parmis eux, il y aurait le capitaine du Quinze de France Thierry Dusautoir (du Stade Toulousain) et Louis Picamoles ( Montpellier Héraut Rugby Club, et probablement au stade Toulousain la saison prochaine). En somme, derrière les mensonges et la dépression nerveuse du rugbyman, il y aurait un règlement de compte interne au Quinze de France et un secret impossible à confesser. »
Dans un premier temps, tout cela semble un peu tiré par les cheveux, donc je suis aller relire l’article de l’Équipe « La vérité sur l’enquête » paru Mardi 30 Juin. Et il est vrai qu’il y a un certain nombre d’éléments qui laisse supposer que l’hypothèse de la bagarre entre bleus peut être avérée.
1ère élément :
[…]Cowan est formel. Lorsque Bastareaud rentre seul en taxi, il n’est pas blessé, il marche normalement, sans tituber, et semble tout à fait détendu et insouciant. Ce que confirme les dires du médecin Jean-Philippe Hager, appelé à recoudre le visage de Bastareaud dans la demi heure qui suit. Et ce qui, de fait, remet en cause la deuxième version de Bastareaud – qui n’a d’ailleurs convaincu personne en Nouvelle – Zélande -, dans laquelle il assure s’être blessé en tombant dans sa chambre après avoir trop bu.[…]
2ème élement :
[…]Il (Cowan) refusera de communiquer les noms des joueurs qui, accompagnés de deux femmes, sont rentrés dans le hall de l’hôtel quelques secondes avant Mathieu Bastareaud à 5h22, le dimanche 21 juin après la défaite du quinze de France contre les blacks.[…]
3ème élément :
[…]Quant à l’identité des deux joueurs s’il semble acquis que l’un d’eux est Louis Picamoles, contrairement à une information largement divulguée le Montpelliérain n’était pas accompagné de son coéquipier de club, Fulgence Ouedraogo. Celui-ci sur la foi de la clé magnétique de sa chambre, était déjà couché depuis une bonne heure lorsque les trois joueurs sont rentrés.
En revanche, et même si Cowan refuse de confirmer ou d’infirmer, une source policière indiquait que l’autre joueur serait Thierry Dusautoir, le capitaine français, qui a regagné sa chambre à peine six minutes après être passé dans le hall. Quant à l’information de Picamoles, prétendant que Bastareaud serait ensuite ressorti de l’hôtel, elle est formellement démentie par la police. Tout se passe donc à l’intérieur de l’hôtel entre 5h22 et 5h47, lorsque Bastareaud rentre dans sa chambre.[…]
4ème élément :
[…]Autre détail qui coince, les deux femmes qui auraient pu élucider l’affaire, celles qui sont arrivées à l’hôtel en même temps que les trois joueurs, ne se sont jamais manifestées. Parmi tous les témoignages recueillis par la police, ceux-là auraient pu être les plus déterminants. « Elle ne se sont jamais présentées, souligne l’inspecteur Cowan. Mais cela en soi m’interpelle et me fait penser qu’elles ont été témoins de quelque chose, et qu’elles ont eu peur ensuite des retombées publiques. »[…]
5ème élément :
[…] « Nous ne savons pas exactement ce qui s’est passé et, à la limite, cela ne nous intéresse plus. Mais ce que nous savons, c’est qu’il y a au moins deux joueurs français, sinon plus, qui connaissent la vérité. Et tôt ou tard, elle finira par ressortir. » [..]
L’Équipe nous apporte des éléments conséquents de l’enquête, afin que l’on puisse avoir une idée plus précise de comment ont pu se dérouler les événements, mais à aucun moment elle ne fait part d’une bagarre entre membres de l’équipe de France. J’ai donc décidé de voir si je trouvais un site ou cette hypothèse était corroborée. Et sur le site 20minutes.fr (confirmé par Sport.fr et France Info), il était indiqué :
Jeudi, Jo Maso a évoqué l'hypothèse d'une altercation entre joueurs. «J'ai entendu dire qu'il y avait des joueurs qui se seraient battus entre eux. Moi, je n'ai eu aucun indice dans le groupe le lendemain allant dans ce sens».
Mardi soir, en cherchant à en savoir un peu plus sur la catastrophe ferroviaire de Viareggio, je suis aller consulter les articles en lignes du corrieredellasera.it, le site Internet du Corriere della Sera, l’un des principaux quotidiens en Italie. En découvrant par le plus grand des hasards un article sur l’affaire Bastareaud, j’ai de suite été intrigué par la méthode utilisée par la presse italienne de traiter ce sujet sensible. Comme bien souvent dans le domaine sportif, et ce malgré un traitement succinct au point d’être insuffisant par moment, elle n’a pas hésité à mettre les pieds dans le plat et ce dés l’introduction en évoquant l’hypothèse de la bagarre entre coéquipier. Théorie développée dans la dernière partie de l’article.
L’introduction :
[…] « Bastareaud aurait tenté de se suicider. Selon la police de Wellington il se pourrait qu’il ait été frappé par ses coéquipiers » […]
La dernière partie de l’article :
[…] «Un scénario inquiétant – Le chef de la police de Wellington, Pete Cowan, a révélé cependant d’autres détails sur les faits de cette mytérieuse nuit, qui contredit la dernière version du joueur :” «J'ai eu honte, j'ai paniqué et j'ai cru que j'allais être renvoyé de l'Equipe de France ». Le visage tuméfiait du jeune homme pourrait cependant être la cause d’une autre agression, l’œuvre de ses coéquipiers. Selon Pete Cowan « il y aurait au moins deux joueurs de l’équipe de France qui connaissent la vérité ». la reconstitution de L’Équipe fait état de deux femmes et trois hommes rentrant à l’hôtel avec Bastareaud. Parmis eux, il y aurait le capitaine du Quinze de France Thierry Dusautoir (du Stade Toulousain) et Louis Picamoles ( Montpellier Héraut Rugby Club, et probablement au stade Toulousain la saison prochaine). En somme, derrière les mensonges et la dépression nerveuse du rugbyman, il y aurait un règlement de compte interne au Quinze de France et un secret impossible à confesser. »
Dans un premier temps, tout cela semble un peu tiré par les cheveux, donc je suis aller relire l’article de l’Équipe « La vérité sur l’enquête » paru Mardi 30 Juin. Et il est vrai qu’il y a un certain nombre d’éléments qui laisse supposer que l’hypothèse de la bagarre entre bleus peut être avérée.
1ère élément :
[…]Cowan est formel. Lorsque Bastareaud rentre seul en taxi, il n’est pas blessé, il marche normalement, sans tituber, et semble tout à fait détendu et insouciant. Ce que confirme les dires du médecin Jean-Philippe Hager, appelé à recoudre le visage de Bastareaud dans la demi heure qui suit. Et ce qui, de fait, remet en cause la deuxième version de Bastareaud – qui n’a d’ailleurs convaincu personne en Nouvelle – Zélande -, dans laquelle il assure s’être blessé en tombant dans sa chambre après avoir trop bu.[…]
2ème élement :
[…]Il (Cowan) refusera de communiquer les noms des joueurs qui, accompagnés de deux femmes, sont rentrés dans le hall de l’hôtel quelques secondes avant Mathieu Bastareaud à 5h22, le dimanche 21 juin après la défaite du quinze de France contre les blacks.[…]
3ème élément :
[…]Quant à l’identité des deux joueurs s’il semble acquis que l’un d’eux est Louis Picamoles, contrairement à une information largement divulguée le Montpelliérain n’était pas accompagné de son coéquipier de club, Fulgence Ouedraogo. Celui-ci sur la foi de la clé magnétique de sa chambre, était déjà couché depuis une bonne heure lorsque les trois joueurs sont rentrés.
En revanche, et même si Cowan refuse de confirmer ou d’infirmer, une source policière indiquait que l’autre joueur serait Thierry Dusautoir, le capitaine français, qui a regagné sa chambre à peine six minutes après être passé dans le hall. Quant à l’information de Picamoles, prétendant que Bastareaud serait ensuite ressorti de l’hôtel, elle est formellement démentie par la police. Tout se passe donc à l’intérieur de l’hôtel entre 5h22 et 5h47, lorsque Bastareaud rentre dans sa chambre.[…]
4ème élément :
[…]Autre détail qui coince, les deux femmes qui auraient pu élucider l’affaire, celles qui sont arrivées à l’hôtel en même temps que les trois joueurs, ne se sont jamais manifestées. Parmi tous les témoignages recueillis par la police, ceux-là auraient pu être les plus déterminants. « Elle ne se sont jamais présentées, souligne l’inspecteur Cowan. Mais cela en soi m’interpelle et me fait penser qu’elles ont été témoins de quelque chose, et qu’elles ont eu peur ensuite des retombées publiques. »[…]
5ème élément :
[…] « Nous ne savons pas exactement ce qui s’est passé et, à la limite, cela ne nous intéresse plus. Mais ce que nous savons, c’est qu’il y a au moins deux joueurs français, sinon plus, qui connaissent la vérité. Et tôt ou tard, elle finira par ressortir. » [..]
L’Équipe nous apporte des éléments conséquents de l’enquête, afin que l’on puisse avoir une idée plus précise de comment ont pu se dérouler les événements, mais à aucun moment elle ne fait part d’une bagarre entre membres de l’équipe de France. J’ai donc décidé de voir si je trouvais un site ou cette hypothèse était corroborée. Et sur le site 20minutes.fr (confirmé par Sport.fr et France Info), il était indiqué :
Jeudi, Jo Maso a évoqué l'hypothèse d'une altercation entre joueurs. «J'ai entendu dire qu'il y avait des joueurs qui se seraient battus entre eux. Moi, je n'ai eu aucun indice dans le groupe le lendemain allant dans ce sens».