KHARTOUM - Le président soudanais Omar al-Béchir a fait "serment devant Dieu" qu'il ne livrerait aucun Soudanais à un tribunal étranger. Une résolution de l'ONU permet de traduire les auteurs d'exactions au Darfour devant la Cour pénale internationale (CPI).
Lors d'un discours devant le Conseil consultatif du Congrès national (CN, au pouvoir), M. Béchir a également affirmé qu'il ne "s'agenouillerait que devant Dieu". "Je jure par trois fois au nom de Dieu le miséricordieux que je ne livrerai jamais aucun Soudanais à une cour de justice étrangère", a déclaré le président soudanais.
Il a souligné que toutes les tentatives précédentes de faire pression sur son gouvernement avaient échoué et que "cet échec se poursuivra à jamais". Le général Béchir a ajouté que le Soudan était "l'Etat le plus fort de la région politiquement et économiquement comme l'attestent ses ennemis avant ses amis".
Il a souligné que la résolution 1593 votée jeudi constitue un échec pour le Conseil de sécurité et des Nations unies, car, selon lui, "elle a ignoré toutes les normes du droit international en exemptant les Américains de toute responsabilité". Remettre un Soudanais à une justice étrangère est "inacceptable", a-t-il dit, estimant que la justice soudanaise est "compétente, honnête et juste".
Le texte de la résolution 1593, adoptée jeudi, permettra à la CPI à La Haye de poursuivre les responsables de meurtres, de viols ou de pillages qui sévissent dans la région du Darfour (ouest du Soudan) où quelque 300 000 personnes seraient déjà mortes en près de deux ans de lutte entre les rebelles locaux, le gouvernement et ses milices.
Le gouvernement soudanais avait jugé plus tôt "injuste et mal venue" la résolution de l'ONU. Le Congrès national avait appelé vendredi le gouvernement à rejeter la résolution.
[trs.ch]
Lors d'un discours devant le Conseil consultatif du Congrès national (CN, au pouvoir), M. Béchir a également affirmé qu'il ne "s'agenouillerait que devant Dieu". "Je jure par trois fois au nom de Dieu le miséricordieux que je ne livrerai jamais aucun Soudanais à une cour de justice étrangère", a déclaré le président soudanais.
Il a souligné que toutes les tentatives précédentes de faire pression sur son gouvernement avaient échoué et que "cet échec se poursuivra à jamais". Le général Béchir a ajouté que le Soudan était "l'Etat le plus fort de la région politiquement et économiquement comme l'attestent ses ennemis avant ses amis".
Il a souligné que la résolution 1593 votée jeudi constitue un échec pour le Conseil de sécurité et des Nations unies, car, selon lui, "elle a ignoré toutes les normes du droit international en exemptant les Américains de toute responsabilité". Remettre un Soudanais à une justice étrangère est "inacceptable", a-t-il dit, estimant que la justice soudanaise est "compétente, honnête et juste".
Le texte de la résolution 1593, adoptée jeudi, permettra à la CPI à La Haye de poursuivre les responsables de meurtres, de viols ou de pillages qui sévissent dans la région du Darfour (ouest du Soudan) où quelque 300 000 personnes seraient déjà mortes en près de deux ans de lutte entre les rebelles locaux, le gouvernement et ses milices.
Le gouvernement soudanais avait jugé plus tôt "injuste et mal venue" la résolution de l'ONU. Le Congrès national avait appelé vendredi le gouvernement à rejeter la résolution.
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