Quelques mois après un match de football au Stade de France qui a fait couler beaucoup d'encre, entre la France et l'Irlande, ces deux nations s'affrontent à nouveau dans le même stade pour le compte du Tournoi des VI Nations.
Tant qu'il est question de rugby, les Français auront le droit cette fois ci de contrôler le ballon avec la main, et les Irlandais pourront éventuellement bénéficier de l'arbitrage vidéo en cas de litige.
Donc ce match a un parfum de revanche comme l'atteste cette déclaration de l'ailier Keith Earls : « Après ce qui s’est passé en football, une victoire n’en serait que plus douce. Et si nous l’emportions en trichant, ce serait leur rendre la monnaie de leur pièce. »
Ce match entre une équipe de France en reconstruction car depuis sa prise de fonction, Marc Lièvremont a testé presque 70 joueurs (ce qui fait 4 équipes) et une équipe d’Irlande à son apogée, s’annonce explosif. En effet, les Irlandais sont champion d’Europe en titre car ils ont remporté le grand chelem l’an passé.
Ce match est sous le signe du nombre 13. 13 comme le nombre de matchs sans défaite que l’Irlande peut afficher en ne perdant pas aujourd’hui au Stade de France. Depuis leur défaite contre la Nouvelle-Zélande 23-3 le 15 Novembre 2008 à Dublin, les Irlandais ont aligné une série de 12 matchs sans défaite ne concédant qu’un match nul contre l’Australie 20-20 en Novembre dernier. Au passage, les Irlandais ont remporté le grand chelem dans le dernier tournoi des VI Nations et ils se sont offerts le scalp du champion du monde en titre, l’Afrique du Sud 15-10. La série de 12 matchs sans défaite est en cours…
13 comme la date de ce match entre la France et l'Irlande, le Samedi 13 Février.
13 comme le numéro du meilleur joueur du monde, le trois-quart centre Irlandais, Brian O’Driscoll. Son surnom : BOD. D’ailleurs les Irlandais ont pour devise : « In BOD we trust ».
Ce joueur de 31 ans a un palmarès impressionnant. C’est l’un des meilleurs trois-quart centres de l’histoire du rugby du fait de ses grandes capacités physiques à percer les défenses et à résister aux placages des adversaires ! Brian O’Driscoll c’est 97 sélections avec l’Irlande, 205 points dont 38 essais et 5 drop-goals.
Face à lui, la France a un joueur hors norme de 21 ans qui portera également le numéro 13 : Mathieu Bastareaud. Jusqu’à maintenant, BASTA avait davantage fait parler de lui à l’extérieur des terrains. Mais c’est de l’histoire ancienne et il a répondu à ses détracteurs de la plus belle façons en honorant la semaine dernière sa 4ème sélection en inscrivant ses 2 premiers essais en bleu contre l’Ecosse. Les Ecossais ne tarissent pas d’éloge devant les prodiges de ce jeune joueur qui a été leur bourreau à Edimbourg. La presse écossaise était d’autant plus dithyrambique que son deuxième essai portait le sceau de la grande classe internationale. La France a énormément de chance d’avoir un joueur aussi jeune et brillant !
L’Irlande a la mainmise sur les compétitions de l’hémisphère Nord à l’instar de ses deux provinces, le Munster et le Leinster lauréates de 3 des 4 dernières coupes d’Europe des clubs.
Brian O’Driscoll forme avec D’Arcy l’une des meilleures paires de trois-quarts au monde. Elle pourra compter en plus de O’Driscoll sur son demi d’ouverture, Ronan O’Gara qui enquille les pénalités tel un métronome. C’est le meilleur réalisateur Irlandais de l’histoire avec 945 points et le recordman de points marqués lors d’un match du tournoi des VI Nations (30 points inscrits contre l’Italie). L’Irlande sera également dignement représentée par John Hayes, son pilier, qui détient le record de sélections avec l’équipe d’Irlande, 98 caps, dont 4 fois comme remplaçant ! Il a donné de la force et de la puissance au pack Irlandais ! Enfin, Paul O’Connell, le deuxième ligne, qui a été récemment le capitaine des Lions Britanniques, est un joueur énorme dans les phases de conquêtes sur les remises en touche et dans les mêlées où il apporte sa puissance !
Jamie Heaslip sera également à surveiller car si son exubérance ne plaisait pas à ses anciens sélectionneurs, il pourrait être à 25 ans le grand joueur de demain !
De son côté, la France peut compter sur de jeunes joueurs talentueux comme Bastareaud, la grande star du rugby français de demain. Cela ne fait aucun doute. Mais aussi Morgan Parra qui à 21 ans, profite de la suspension de Julien Dupuy pour cornaquer la mêlée du XV de France. Ses prestations en club avec Clermont nous donnent un avant goût de tout ce que ce joueur peut apporter à la France au poste de demi de mêlée. Il assure du liant entre les avants et les arrières et surtout il apporte son intelligence de jeu !
A noter enfin la première titularisation du Briviste Alexis Palisson qui au bénéfice des forfaits de Rougerie et Fall va pouvoir saisir sa chance. Ce joueur a un excellent coup de pied et il est polyvalent car il peut évoluer à plusieurs postes, ailier (comme ce soir contre l’Irlande) ou arrière avec le n°15 ! Pour les pénalités, il devrait faire parler son adresse contre l’Irlande.
Pour finir, il n'est jamais simple de jouer contre l'Irlande car comme Daniel Herrero l'explique dans son Dictionnaire amoureux du Rugby, ce sont ses joueurs qui ont apporté au rugby le Fighting spirit. Il écrit :
Contre l'Irlande, le XV de france sera XVI car au stade de France, il faudra compter sur le public pour jouer le rôle de ce 16ème homme indispensable pour pouvoir rivaliser avec les Irlandais. Contre les Irlandais de Trapatoni, en Football, les 11 tricolores étaient 12 car l'arbitre a joué le rôle du 12ème homme. Contre l'Irlande, en rugby, on espère que c'est le public qui apportera aux Français ce supplément d'âme qui leur manque pour pouvoir remporter le grand chelem cette année qui passe par une victoire impérative contre l'Irlande ce soir!
Tant qu'il est question de rugby, les Français auront le droit cette fois ci de contrôler le ballon avec la main, et les Irlandais pourront éventuellement bénéficier de l'arbitrage vidéo en cas de litige.
Donc ce match a un parfum de revanche comme l'atteste cette déclaration de l'ailier Keith Earls : « Après ce qui s’est passé en football, une victoire n’en serait que plus douce. Et si nous l’emportions en trichant, ce serait leur rendre la monnaie de leur pièce. »
Ce match entre une équipe de France en reconstruction car depuis sa prise de fonction, Marc Lièvremont a testé presque 70 joueurs (ce qui fait 4 équipes) et une équipe d’Irlande à son apogée, s’annonce explosif. En effet, les Irlandais sont champion d’Europe en titre car ils ont remporté le grand chelem l’an passé.
Ce match est sous le signe du nombre 13. 13 comme le nombre de matchs sans défaite que l’Irlande peut afficher en ne perdant pas aujourd’hui au Stade de France. Depuis leur défaite contre la Nouvelle-Zélande 23-3 le 15 Novembre 2008 à Dublin, les Irlandais ont aligné une série de 12 matchs sans défaite ne concédant qu’un match nul contre l’Australie 20-20 en Novembre dernier. Au passage, les Irlandais ont remporté le grand chelem dans le dernier tournoi des VI Nations et ils se sont offerts le scalp du champion du monde en titre, l’Afrique du Sud 15-10. La série de 12 matchs sans défaite est en cours…
13 comme la date de ce match entre la France et l'Irlande, le Samedi 13 Février.
13 comme le numéro du meilleur joueur du monde, le trois-quart centre Irlandais, Brian O’Driscoll. Son surnom : BOD. D’ailleurs les Irlandais ont pour devise : « In BOD we trust ».
Ce joueur de 31 ans a un palmarès impressionnant. C’est l’un des meilleurs trois-quart centres de l’histoire du rugby du fait de ses grandes capacités physiques à percer les défenses et à résister aux placages des adversaires ! Brian O’Driscoll c’est 97 sélections avec l’Irlande, 205 points dont 38 essais et 5 drop-goals.
Face à lui, la France a un joueur hors norme de 21 ans qui portera également le numéro 13 : Mathieu Bastareaud. Jusqu’à maintenant, BASTA avait davantage fait parler de lui à l’extérieur des terrains. Mais c’est de l’histoire ancienne et il a répondu à ses détracteurs de la plus belle façons en honorant la semaine dernière sa 4ème sélection en inscrivant ses 2 premiers essais en bleu contre l’Ecosse. Les Ecossais ne tarissent pas d’éloge devant les prodiges de ce jeune joueur qui a été leur bourreau à Edimbourg. La presse écossaise était d’autant plus dithyrambique que son deuxième essai portait le sceau de la grande classe internationale. La France a énormément de chance d’avoir un joueur aussi jeune et brillant !
L’Irlande a la mainmise sur les compétitions de l’hémisphère Nord à l’instar de ses deux provinces, le Munster et le Leinster lauréates de 3 des 4 dernières coupes d’Europe des clubs.
Brian O’Driscoll forme avec D’Arcy l’une des meilleures paires de trois-quarts au monde. Elle pourra compter en plus de O’Driscoll sur son demi d’ouverture, Ronan O’Gara qui enquille les pénalités tel un métronome. C’est le meilleur réalisateur Irlandais de l’histoire avec 945 points et le recordman de points marqués lors d’un match du tournoi des VI Nations (30 points inscrits contre l’Italie). L’Irlande sera également dignement représentée par John Hayes, son pilier, qui détient le record de sélections avec l’équipe d’Irlande, 98 caps, dont 4 fois comme remplaçant ! Il a donné de la force et de la puissance au pack Irlandais ! Enfin, Paul O’Connell, le deuxième ligne, qui a été récemment le capitaine des Lions Britanniques, est un joueur énorme dans les phases de conquêtes sur les remises en touche et dans les mêlées où il apporte sa puissance !
Jamie Heaslip sera également à surveiller car si son exubérance ne plaisait pas à ses anciens sélectionneurs, il pourrait être à 25 ans le grand joueur de demain !
De son côté, la France peut compter sur de jeunes joueurs talentueux comme Bastareaud, la grande star du rugby français de demain. Cela ne fait aucun doute. Mais aussi Morgan Parra qui à 21 ans, profite de la suspension de Julien Dupuy pour cornaquer la mêlée du XV de France. Ses prestations en club avec Clermont nous donnent un avant goût de tout ce que ce joueur peut apporter à la France au poste de demi de mêlée. Il assure du liant entre les avants et les arrières et surtout il apporte son intelligence de jeu !
A noter enfin la première titularisation du Briviste Alexis Palisson qui au bénéfice des forfaits de Rougerie et Fall va pouvoir saisir sa chance. Ce joueur a un excellent coup de pied et il est polyvalent car il peut évoluer à plusieurs postes, ailier (comme ce soir contre l’Irlande) ou arrière avec le n°15 ! Pour les pénalités, il devrait faire parler son adresse contre l’Irlande.
Pour finir, il n'est jamais simple de jouer contre l'Irlande car comme Daniel Herrero l'explique dans son Dictionnaire amoureux du Rugby, ce sont ses joueurs qui ont apporté au rugby le Fighting spirit. Il écrit :
Les rugbymen ont toujours plaisir à trinquer à la Guiness avec des Irlandais, mais tous appréhendent de les affronter sur leurs terres, comme si leur révolte était trop profonde, trop enfouie dans les ténèbres de leur histoire pour avoir une parade raisonnable.
Dictionnaire amoureux du Rugby page 273
Contre l'Irlande, le XV de france sera XVI car au stade de France, il faudra compter sur le public pour jouer le rôle de ce 16ème homme indispensable pour pouvoir rivaliser avec les Irlandais. Contre les Irlandais de Trapatoni, en Football, les 11 tricolores étaient 12 car l'arbitre a joué le rôle du 12ème homme. Contre l'Irlande, en rugby, on espère que c'est le public qui apportera aux Français ce supplément d'âme qui leur manque pour pouvoir remporter le grand chelem cette année qui passe par une victoire impérative contre l'Irlande ce soir!