
Soupir
Encore une fois, je m'endors dans l'écho de ton soupir.
Je n'ose m'imaginer de torture ou de bûcher qui saurait être pire
Car tu es loin de moi
Et pourtant ton coeur est proche
Sois sure qu'il n'est de désir ardent que le mien qui s'accroche
A cet espoir douceureux de voir enfin tes yeux
A ce moment merveilleux où je pourrai dans le creux
De tes reins fermer les miens et dormir enfin
Reposer mon corps dans cette éblouissante église
Tu es la cathédrale où j'attends que disparaisse la brise
Tu es l'océan qui porte ce doux supplice
Tu es la mer qui charrie tous ces délices
Tu es le vent que je voulais embrasser
Ce soupir qui un jour est devenu baiser...
Fabrizio Schiavetto