Référendum en France: le «non» consolide son avance à 54%
PARIS - A trois jours du scrutin, le «non» au référendum sur le traité constitutionnel européen consolide son avance à 54% des intentions de vote en France. Le choix apparaît désormais définitif pour 89% des sondés, selon un nouveau sondage.
Le sondage, réalisé lundi et mardi, est le onzième consécutif à pronostiquer le rejet de la Constitution européenne dimanche. Le nombre d'indécis est en très nette baisse: seuls 17% des sondés déclarent pouvoir encore changer d'avis d'ici à dimanche.
Par rapport au précédent sondage réalisé les 11 et 13 mai, le «non» progresse d'un point. Le «oui» recueille 46% des intentions de vote (-1%). «Le 'non' à la Constitution européenne se solidifie», commente l'institut pour RTL. «C'est la confirmation que la remontée du 'oui', fin avril, n'aura été qu'un feu de paille.»
Le «non» reste majoritaire à 66% dans l'électorat de gauche, soit une progression de sept points. Il est notamment en nette hausse (+5%) chez les sympathisants socialistes, dont 59% affirment qu'ils voteront contre le traité européen.
A droite, le «oui» domine toujours et progresse lui aussi fortement, passant de 61% à 67% des intentions de vote sur l'ensemble de l'électorat (y compris Front national et MNR). Le «oui» atteint 80% chez les électeurs de l'UDF et 75% chez ceux de l'UMP.
Les personnes se disant proches du FN ou du MNR sont en revanche pour le «non» à 90%. Une majorité de sondés (43%) souhaitent la victoire du «non», contre 39% qui souhaitent celle du «oui» (18% sans opinion).
Interrogés sur l'impact d'un rejet du texte sur l'influence de la France en Europe, une courte majorité de sondés (45% contre 44%) pensent que la France serait affaiblie. Ils n'étaient que 40% lors du précédent sondage à partager ce point de vue, contre 54% d'un avis inverse.
PARIS - A trois jours du scrutin, le «non» au référendum sur le traité constitutionnel européen consolide son avance à 54% des intentions de vote en France. Le choix apparaît désormais définitif pour 89% des sondés, selon un nouveau sondage.
Le sondage, réalisé lundi et mardi, est le onzième consécutif à pronostiquer le rejet de la Constitution européenne dimanche. Le nombre d'indécis est en très nette baisse: seuls 17% des sondés déclarent pouvoir encore changer d'avis d'ici à dimanche.
Par rapport au précédent sondage réalisé les 11 et 13 mai, le «non» progresse d'un point. Le «oui» recueille 46% des intentions de vote (-1%). «Le 'non' à la Constitution européenne se solidifie», commente l'institut pour RTL. «C'est la confirmation que la remontée du 'oui', fin avril, n'aura été qu'un feu de paille.»
Le «non» reste majoritaire à 66% dans l'électorat de gauche, soit une progression de sept points. Il est notamment en nette hausse (+5%) chez les sympathisants socialistes, dont 59% affirment qu'ils voteront contre le traité européen.
A droite, le «oui» domine toujours et progresse lui aussi fortement, passant de 61% à 67% des intentions de vote sur l'ensemble de l'électorat (y compris Front national et MNR). Le «oui» atteint 80% chez les électeurs de l'UDF et 75% chez ceux de l'UMP.
Les personnes se disant proches du FN ou du MNR sont en revanche pour le «non» à 90%. Une majorité de sondés (43%) souhaitent la victoire du «non», contre 39% qui souhaitent celle du «oui» (18% sans opinion).
Interrogés sur l'impact d'un rejet du texte sur l'influence de la France en Europe, une courte majorité de sondés (45% contre 44%) pensent que la France serait affaiblie. Ils n'étaient que 40% lors du précédent sondage à partager ce point de vue, contre 54% d'un avis inverse.