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    Entre 3G et Edge, les opérateurs mobiles Discordent

    Shogun
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    Entre 3G et Edge, les opérateurs mobiles Discordent Empty Entre 3G et Edge, les opérateurs mobiles Discordent

    Message par Shogun

    Entre 3G et Edge, les opérateurs mobiles adoptent des stratégies opposées

    Stratégie - À la différence de SFR qui n'y croit pas, Orange assure que la technologie Edge est «complémentaire à la 3G» et lance ses premières offres. De son côté, Bouygues Telecom fait l'impasse sur l'UMTS en attendant la 3,5G.

    Orange proposera aux entreprises ses offres de haut débit sur mobile, basées sur la technologie Edge, dès le 18 avril. Le grand public devra patienter jusqu'à l'été.

    L'opérateur espère ainsi séduire 500.000 clients mobiles haut débit à la fin 2005, en additionnant les abonnés à l'Edge et à l'UMTS.

    Un objectif déjà fixé par Orange lors du lancement de la 3G en 2004 mais qui semblait difficile à atteindre. Fin mars, son compteur affichait seulement 57.000 clients 3G. Une contre-performance imputée notamment à la faiblesse de la couverture de l'UMTS qui touche 45% de la population. Or avec Edge, l'opérateur est en mesure de couvrir 85% de la population.

    Rappelons que la technologie Edge (Enhanced Data rate for GSM Evolution) est une simple évolution des réseaux GSM/GPRS. Elle utilise les mêmes fréquences et couvre le même territoire. Elle dispose donc du potentiel pour attirer plus de clientèle à court terme. C'est le pari d'Orange, qui table pour la fin 2006 sur deux millions d'abonnés au haut débit (3G et Edge confondus).

    Un complément de l'UMTS pour Orange

    «Edge est naturellement complémentaire à l'UMTS et au Wi-Fi», assure Orange. Reste à savoir comment l'opérateur va jongler entre ses différents services. Pour les entreprises, il va refondre ses forfaits en y intégrant des communications Edge.

    Avec un même forfait, l'utilisateur pourra donc passer d'un réseau à un autre selon sa localisation. À condition bien entendu d'être équipé d'un combiné ou d'une carte pour PC compatible avec les différents réseaux. Ce qui n'est pas encore le cas des équipements actuels. Pour les particuliers, il y aura trois offres, celle 3G actuelle, une nouvelle dédiée à Edge et une mixte 3G / Edge.

    Côté usages, les professionnels seront toujours en mesure d'accéder à distance à leur réseau d'entreprise pour la messagerie ou les bases de données, grâce à la couverture plus étendue de l'Edge. Le grand public pourra quant à lui regarder des vidéos (télévision et vidéo à la demande) sur son mobile ou télécharger de morceaux de musique, indique Orange.

    SFR ne croit toujours pas en Edge

    Chez SFR, on reste concentré sur la 3G. «Les expérimentations que nous avons menées sur la technologie Edge ont montré qu'en termes de débits et de services, elle n'offrait pas les mêmes possibilités que l'UMTS», indique un porte-parole. L'Edge offre un débit moyen de 120 kilobits par seconde (Kbps) contre 250 Kbps pour la 3G ou 40 Kbps pour le GPRS

    «Cela ne permet pas, par exemple, de proposer de la visiophonie», poursuit-on chez SFR qui en a fait un de ses principaux arguments commerciaux. «Un morceau à télécharger peut prendre moins d'une minute via l'UMTS pour plus de deux minutes sur l'Edge.»

    L'opérateur continue de développer toute sa stratégie mobile haut débit autour de l'UMTS. Il prévoit de passer de 40% à 60% la couverture de la population, et ainsi séduire 500.000 utilisateurs d'ici à la fin de l'année. «Nous sommes en bonne position pour l'atteindre», assure-t-on chez SFR.

    Quant à Bouygues Telecom, premier engagé sur la technologie Edge, il n'a pas changé de stratégie et lancera ses offres pour les entreprises en mai. Celles destinées au grand public suivront au quatrième trimestre. Contrairement à Orange, l'opérateur mobile du groupe Bouygues préfère ne pas parler de "tuyaux"; elle ne fera donc pas de campagne marketing autour de la technologie. «Il s'agira d'une évolution de notre offre i-mode», précise une porte-parole.

    Bouygues Telecom croit également à l'UMTS mais pas dans sa version actuelle. «Nous attendons l'arrivée de la seconde génération de la 3G baptisée HSDPA, qui permettra de dépasser le mégabit par seconde de débit.»

    Le HSDPA (High Speed Downlink Packet Access) garantirait en effet les 2 Mbps de débit réel, initialement espérés par l'UMTS. Le déploiement de ce type de réseau est planifié cette année au Japon et en 2006 en Europe.
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    Shogun

    Message Ven 27 Mai - 10:12 par Shogun

    Bouygues Telecom lance ses mobiles haut débit


    Bouygues Telecom continue d'afficher sa différence. Le troisième opérateur français de téléphonie mobile lance ses services d'Internet haut débit en misant sur une technologie différente de celle retenue par ses deux concurrents, Orange, filiale de France Télécom, et SFR, filiale de Vivendi Universal et de Vodafone. Il mise sur la technologie Edge, alors que ses deux puissants adversaires ont choisi l'UMTS. Pragmatique, Bouygues Telecom vise dans un premier temps le marché des entreprises. Les utilisateurs d'un téléphone mobile, d'un PDA ou d'un smartphone (un téléphone portable sophistiqué, avec différentes fonctions comme la messagerie, un agenda), mais aussi d'un ordinateur portable muni d'une carte spéciale, peuvent bénéficier de ces nouveaux services. Bouygues Telecom dévoilera son offre grand public en octobre.


    Commencé en mai 2004, le déploiement de la technologie Edge sur l'actuel réseau de Bouygues Telecom a exigé un an. 85% de la population française est desservie. C'est, selon Gilles Pelisson, PDG de Bouygues Telecom, la vraie force de ce réseau qui, rapidement et à un coût moindre, permet une couverture quasi totale de la population alors qu'avec l'UMTS, SFR et Orange ne couvrent que 40 à 45% de la population.


    Dernier arrivé, le troisième opérateur français de téléphone mobile a, depuis son lancement, toujours affiché sa différence avec succès. Il a été le premier à miser sur les forfaits. Il a ainsi réussi à bousculer ses deux concurrents France Télécom et SFR en les obligeant à bouleverser leurs offres commerciales et à accélérer leurs investissements. En pleine euphorie Internet, Martin Bouygues, président du groupe, a osé briser les tabous début mai 2000 en refusant de céder à la tentation de l'UMTS, présentée alors par les marchés et les gourous comme la technologie des mobiles du futur. Il a dans un premier temps refusé de payer cher une licence UMTS. Il s'est décidé à demander une licence UMTS dans un deuxième temps tout en affirmant son scepticisme sur l'avenir de cette technologie.


    «Martin Bouygues a fait part de son intérêt pour la technologie Edge dès janvier 2001», a rappelé Gilles Pelisson, PDG de Bouygues Telecom. Le microcosme parisien des affaires avance une seule explication : Bouygues n'a pas les moyens financiers de se lancer dans l'UMTS. Il cherche une parade qui lui permettra de retarder le plus possible cette échéance. Il est exact que l'Edge a le formidable avantage d'être moins gourmande en capitaux. Bouygues Telecom a consacré 230 millions d'euros en 2004 et en 2005 pour adapter son réseau à cette technologie. Mais il n'est pas le seul opérateur à avoir misé sur elle. Cette technologie a été choisie par 141 réseaux desservant 250 millions de clients dans 79 pays. Quatre-vingt-quatre réseaux fonctionnent déjà dans 52 pays. L'UMTS a été sélectionné par 118 réseaux dans 35 pays. Soixante et un réseaux sont déjà opérationnels dans 30 pays. En France, les esprits ont également évolué. Orange, qui a lancé ses services UMTS, a aussi décidé de miser sur l'Edge pour offrir des services haut débit.


    Bouygues Telecom a également tiré les conséquences de l'échec commercial en 2000 de la technologie Wap, qui devait faire découvrir les merveilles de l'Internet mobile. Constatant les échecs commerciaux d'Orange, de SFR, et le désastre spectaculaire de Vizzavi, présenté comme le grand concurrent européen de l'américain Yahoo !, il a parié sur l'i-mode, lancé avec succès par le japonais NTT-DoCoMo. Cette technique avait le formidable avantage d'avoir été adoptée par plusieurs dizaines de millions de consommateurs japonais. Car, dans la téléphonie mobile comme dans d'autres métiers, c'est toujours le consommateur qui décide du succès ou de l'échec.

      La date/heure actuelle est Ven 26 Avr - 13:10

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