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PARIS - Deux jours après le «non» à la Constitution européenne, le président français Jacques Chirac a nommé Dominique de Villepin comme premier ministre en remplacement de Jean-Pierre Raffarin. Ce choix a toutefois suscité un flot de réactions négatives.
La composition du gouvernement devrait être connue «d'ici la fin de la semaine», a-t-on indiqué dans l'entourage du nouveau premier ministre. Selon des sources concordantes citées par l'AFP, Nicolas Sarkozy serait nommé numéro deux du gouvernement et ministre de l'intérieur, un poste qu'il avait déjà occupé de 2002 à 2004.
M. Sarkozy, qui ne cache pas ses ambitions pour l'élection présidentielle de 2007, est la personnalité la plus appréciée à droite en France. Il avait appelé dimanche à des «remises en cause profondes, rapides et vigoureuses» pour tenir compte de la débâcle du référendum sur le traité européen, rejeté dimanche par près de 55 % des électeurs.
En se séparant de son premier ministre, M. Chirac a voulu réagir vite au rejet du traité européen pour essayer de «sauver» la fin de son mandat s'achevant en 2007. M. Raffarin a notamment échoué à faire régresser le chômage, qui touche plus de 10 % de la population active, et avait vu sa cote de popularité sombrer.
Mais le profil de M. de Villepin, aristocrate et haut fonctionnaire de carrière, perçu comme le choix de la continuité, semble peu adapté pour répondre aux fortes inquiétudes des électeurs,
«On ne soigne pas une crise de régime avec des cataplasmes», a déclaré le président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale Jean-Marc Ayrault, alors que le sénateur socialiste Jean-Luc Mélenchon dénonçait une «logique de bunkerisation du pouvoir».
[edicom]
La composition du gouvernement devrait être connue «d'ici la fin de la semaine», a-t-on indiqué dans l'entourage du nouveau premier ministre. Selon des sources concordantes citées par l'AFP, Nicolas Sarkozy serait nommé numéro deux du gouvernement et ministre de l'intérieur, un poste qu'il avait déjà occupé de 2002 à 2004.
M. Sarkozy, qui ne cache pas ses ambitions pour l'élection présidentielle de 2007, est la personnalité la plus appréciée à droite en France. Il avait appelé dimanche à des «remises en cause profondes, rapides et vigoureuses» pour tenir compte de la débâcle du référendum sur le traité européen, rejeté dimanche par près de 55 % des électeurs.
En se séparant de son premier ministre, M. Chirac a voulu réagir vite au rejet du traité européen pour essayer de «sauver» la fin de son mandat s'achevant en 2007. M. Raffarin a notamment échoué à faire régresser le chômage, qui touche plus de 10 % de la population active, et avait vu sa cote de popularité sombrer.
Mais le profil de M. de Villepin, aristocrate et haut fonctionnaire de carrière, perçu comme le choix de la continuité, semble peu adapté pour répondre aux fortes inquiétudes des électeurs,
«On ne soigne pas une crise de régime avec des cataplasmes», a déclaré le président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale Jean-Marc Ayrault, alors que le sénateur socialiste Jean-Luc Mélenchon dénonçait une «logique de bunkerisation du pouvoir».
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