Quelques unes des toiles de Puvis de Chavannes m'ont touchée, donc, histoire de me renseigner un peu, j'en profite pour poster un sujet. Je connaissais son nom grâce à un poème de Mallarmé,et à la dédicace d'un certain nombre de ses poèmes, destinée au peintre. J'ai eu l'occasion de voir quelques unes de ses toiles au Panthéon l'an dernier, et il s'en dégage une atmosphère très spéciale, très froide, austère même, alors que le peintre emploie souvent des tons "pastels" (je manque du vocabulaire adéquat, mais les non-peinturlurant me comprendront, c'est déjà ça). Plusieurs de ses toiles sont assez dérangeantes, car très froides, peu charnellement évocatrices alors même que des corps sont représentés. Je ressens ces toiles comme décharnées, symboliques et au-dessus de l'humain en quelque sorte, loin de nous, dans une sorte d'Ether idéal où toutes les femmes se ressemblent, et semblent immobiles, figées, non figées au beau milieu d'un mouvement, mais figées en permanence.
Parfois, en peinture, on a l'impression que le peintre a fixé un instant fugace... Là, l'impression que je ressens, c'est plutôt celle d'être devant une peinture dont le modèle aurait été une statue.
Cette peinture me donne une image de ce que serait l'éternité : un acte tellement ralenti -prenant tellement le temps dont il n'aurait que faire- qu'il disparaît, se fige.
passons (et encore une fois, celui qui se marre, je le zutte...)
une courte biographie du monsieur en question :
Pierre Puvis de Chavannes est un peintre français, né à Lyon le 14 décembre 1824, mort à Paris le 24 octobre 1898.
Après des études à l’Ecole Polytechnique, il séjourne en Italie, à l’age de 23 ans, et se destine à la peinture, il est brièvement l’élève de Delacroix, de Henry Scheffer et de Thomas Couture. Il découvre la peinture de Chassériau. Un nouveau séjour d’un an en Italie lui fait découvrir la peinture décorative.
Il expose d’abord au Salon de 1850, mais sera refusé plusieurs fois par la suite. En 1854 et 1855, Puvis de Chavannes réalise des fresques et des peintures murales à Amiens et au Panthéon de Paris.
En 1890, il est l’un des co-fondateurs de la Société Nationale des Beaux-Arts, qu’il présidera dès 1891.
Ses oeuvres inspireront les symbolistes, ainsi que Seurat ou Cézanne. Mais il est très difficile de rattacher ce peintre à un mouvement précis. Il est souvent considéré davantage en tant que coloriste qu'en tant que peintre.
portrait par Vallotton, en 1899 :


Parfois, en peinture, on a l'impression que le peintre a fixé un instant fugace... Là, l'impression que je ressens, c'est plutôt celle d'être devant une peinture dont le modèle aurait été une statue.
Cette peinture me donne une image de ce que serait l'éternité : un acte tellement ralenti -prenant tellement le temps dont il n'aurait que faire- qu'il disparaît, se fige.
passons (et encore une fois, celui qui se marre, je le zutte...)
une courte biographie du monsieur en question :
Pierre Puvis de Chavannes est un peintre français, né à Lyon le 14 décembre 1824, mort à Paris le 24 octobre 1898.
Après des études à l’Ecole Polytechnique, il séjourne en Italie, à l’age de 23 ans, et se destine à la peinture, il est brièvement l’élève de Delacroix, de Henry Scheffer et de Thomas Couture. Il découvre la peinture de Chassériau. Un nouveau séjour d’un an en Italie lui fait découvrir la peinture décorative.
Il expose d’abord au Salon de 1850, mais sera refusé plusieurs fois par la suite. En 1854 et 1855, Puvis de Chavannes réalise des fresques et des peintures murales à Amiens et au Panthéon de Paris.
En 1890, il est l’un des co-fondateurs de la Société Nationale des Beaux-Arts, qu’il présidera dès 1891.
Ses oeuvres inspireront les symbolistes, ainsi que Seurat ou Cézanne. Mais il est très difficile de rattacher ce peintre à un mouvement précis. Il est souvent considéré davantage en tant que coloriste qu'en tant que peintre.
portrait par Vallotton, en 1899 :

