Il y avait une fois dans Bagdad un calife et son vizir. Un jour, le vizir arriva devant le calife pâle et tremblant : « Pardonne mon épouvante, lumière des croyants, mais devant le palais une femme m'a heurté dans la foule. Je me suis retourné et cette femme au teint pâle, aux cheveux sombres, à la gorge voilée par une écharpe rouge, était la Mort. En me voyant, elle a fait un pas vers moi. Puisque la Mort me cherche ici, Seigneur, permets-moi de fuir très loin, à Samarkand. »
Le vizir enfourcha son cheval, s'éloigna au grand galop et disparut dans un nuage de poussière. Le calife sortit alors de son palais et lui aussi rencontra la Mort : « Pourquoi avoir effrayé mon vizir, qui est jeune et bien portant ? demanda-t-il. »
Et la mort répondît :
- Je n'ai pas voulu l'effrayer mais, en le voyant dans Bagdad, j'ai eu un geste de surprise, car je l'attends ce soir à Samarkand.
Le vizir enfourcha son cheval, s'éloigna au grand galop et disparut dans un nuage de poussière. Le calife sortit alors de son palais et lui aussi rencontra la Mort : « Pourquoi avoir effrayé mon vizir, qui est jeune et bien portant ? demanda-t-il. »
Et la mort répondît :
- Je n'ai pas voulu l'effrayer mais, en le voyant dans Bagdad, j'ai eu un geste de surprise, car je l'attends ce soir à Samarkand.